Sous la houlette d’un Dr Oscar Balinda jouant avec gravité et précision le rôle de modérateur et de metteur en scène, les ténors du mouvement, Corneille Nangaa, Bertrand Bisimwa et Freddy Kaniki ont, tour à tour, exposé devant la presse et, au-delà, devant le monde entier, grâce à une retransmission en direct sur différentes plateformes, un faisceau d’éléments rigoureusement factuels et dûment documentés attestant des violations répétées du cessez-le-feu par le régime du président Tshisekedi, pourtant signataire de l’accord-cadre de Doha.
Dans un propos liminaire d’une sobriété éloquente, les intervenants ont alerté l’opinion sur la multiplication des actes de provocation, sur l’embrasement d’offensives militaires généralisées, et sur l’escalade inquiétante méthodique d’un discours de haine désormais assumé au sommet de l’État.
A rebours de toute narration officielle, ils ont mis en lumière, preuves à l’appui, la réalité des opérations aériennes menées par avions de chasse Sukhoi-25 et drones CH-4, opérations planifiées, coordonnées et exécutées depuis le territoire burundais, lequel s’impose désormais comme centre opérationnel, base arrière logistique et point de déploiement des troupes FDNB et des milices Imbonerakure.
Les faits évoqués ne relèvent pas de la rumeur mais d’un archivage méticuleux : ainsi, le 2 décembre 2025, des attaques simultanées ont été recensées à Katogota, Luvungi, Kaziba-Haut-Plateau, Kasika, Mwenga, Tschivanga et Bunyakiri. Le même jour, des bombardements à Kamanyola ont fait trois morts et cinq blessés. Le 6 décembre 2025, Kamanyola, Katogota et Luvungi ont de nouveau été frappés, avec des destructions massives causant six morts supplémentaires.
Le 7 décembre 2025, à Sange, des affrontements internes entre FARDC et Wazalendo ont semé la mort parmi les civils, détruisant écoles, structures sanitaires et habitations.
Pourtant, Kinshasa, dans une logique de diversion désormais familière, impute fallacieusement ces exactions à l’AFC/M23, espérant masquer ainsi ses propres forfaits et ses offensives avortées.
De cet ensemble concordant d’indices, de témoignages et de preuves matérielles, une conclusion s’impose : l’heure n’est plus aux déclarations convenues, mais à l’établissement impartial de la vérité.
Aussi, les intervenants ont-ils solennellement appelé à la mise en place d’une enquête internationale indépendante, seule à même de restaurer une once de crédibilité dans un paysage politique saturé de propagande, et seule capable de circonscrire, par la force du droit, un conflit que l’aveuglement volontaire du pouvoir congolais ne cesse d’exacerber.














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