Les Nations Unies ont montré une incapacité notoire à prévenir les conflits dans le monde, souvent paralysées par le droit de veto détenu par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité. Cette situation entrave la prise de décisions rapides et efficaces en matière de maintien de la paix.

Lorsqu’un conflit éclate et que les Nations Unies interviennent, le déploiement des casques bleus, bien que massif, souffre de mandats souvent inadaptés, de moyens insuffisants et d’un soutien trop faible du Conseil de sécurité.

Ces limitations réduisent considérablement l’efficacité des opérations de maintien de la paix.
La Monusco, présente en République Démocratique du Congo depuis plus de 20 ans, illustre bien ces limites. Malgré ses efforts, elle a assisté à la prolifération des groupes armés et a été compromise dans des affaires d’achat et de convoi de minerais, ainsi que dans son soutien aux FDLR.

L’échec des Nations Unies au Rwanda en 1994 reste un sombre exemple. En pleine période de génocide contre les tutsi, les troupes de l’ONU ont été retirées, laissant les victimes tutsi sans défense. En ex-Yougoslavie, les casques bleus ont assisté, impuissants, aux massacres de Srebrenica.

Les rapports du groupe des experts des Nations Unies pour la RDC sont souvent critiqués pour leur partialité et leurs objectifs politiques.

Le dernier rapport sur la RDC du mois de mai 2024 est accusé de favoriser un agenda caché, d’adopter le narratif du gouvernement congolais, de dénaturer les faits et de disculper certains criminels tout en attisant les tensions régionales.

Soutenir la chasse aux hutu congolais, disculper les criminels wazalendo, ignorer le discours de haine, contredire la conseillère spéciale des nations en charge de la prévention du crime de génocide, c’est prêter main-forte au gouvernement congolais et fait perdre toute crédibilité au groupe d’experts des nations unies qui reprend la rhétorique du gouvernement congolais.

Des États soutiennent publiquement les initiatives régionales de paix, mais sabotent ces mêmes efforts en coulisse pour prolonger les conflits et désigner des boucs émissaires.
A l’instar d’autres rapports de l’ONU, ce dernier vient servir à promouvoir ces agendas cachés, compromettant ainsi la crédibilité de l’organisation.

Les rapports des groupes d’experts des Nations Unies sont souvent remplis d’approximation, de contre-vérités et d’allégations non fondées, ce qui mine la confiance dans l’institution.

La Monusco, présente en République Démocratique du Congo depuis plus de 20 ans, illustre bien les limites des forces onusiennes