Des éléments du principal parti d’opposition du Mozambique, la Renamo, ont attaqué un convoi de véhicules civils samedi matin sur l’autoroute reliant le nord et le sud, dans la province de Sofala (centre), causant cinq blessés.

Cette attaque s’est produite un jour après que le porte-parole de la Renamo, Afonso Dhlakama, eut averti lors d’une conférence de presse à Maputo, capitale mozambicaine, que son parti allait briser, à tout moment, ce qu’il appelait un cessez-le-feu unilatréal dans de nombreuses régions, notamment dans la province de Sofala, où les populations seraien autorisées à s’inscrire pour les élections générales qui devraient avoir lieu le 15 octobre prochain.

Selon Daniel Macuacua, porte-parole de la police de la province de Sofala, la Renamo a déployé ses forces à Zobe et à Ripembe, le long de l’autoroute, rappelant que l’attaque de samedi avait été perpétrée deux jours après celle qui visait des objectifs militaires à Gorongosa, localité également dans la province de Sofala.

Muchanga a affirmé que le gouvernement avait regroupé ses forces pour attaquer les positions de la Renamo dans différentes régions du pays.

D’après le porte-parole du parti au pouvoir, le Frelimo, Daniel Jose, le mance de la Renamo signifie qu’elle fait tout pour forcer le report des élections.