Le gouvernement burundais apprécie positivement le déroulement de la deuxième conférence sectorielle tenue à Bujumbura depuis ce lundi 28 octobre 2013, si on en croit les propos du deuxième vice-président de la République, Gervais Rufyikiri au terme de ladite conférence.

Le deuxième vice-président de la République, Gervais Rufyikiri confie avoir apprécié le climat de compréhension, de dialogue franc et l’ouverture d’esprit qui ont caractérisé les travaux de la conférence sectorielle, permettant d’aborder les différentes thématiques sans faux-fuyant. Conscient que des défis très importants à relever persistent encore, Gervais Rufyikiri s’est dit optimiste au regard des projets remarquables et satisfaisants déjà enregistrés dans divers secteurs.

Toutefois, "le gouvernement réaffirme sa volonté de respecter les engagements pris vis-à-vis des partenaires au développement pendant la conférence de Genève, de poursuivre les efforts de consolidation de la bonne gouvernance et de lutte contre la corruption et les malversations économiques ainsi que la création et l’établissement des conditions favorables visant la consolidation d’un environnement politique et sécuritaire digne d’un Etat de droit et démocratique.

En outre, le deuxième vice-président de la République a indiqué que le gouvernement se félicite que le Burundi soit à un taux d’engagement de 52% alors qu’on est encore à 2ans sur une période de 4 ans. Gervais Rufyikiri a lancé qu’il espère que les 100% pourront être engagés et même décaissés avant cette période couverte par le Cadre Stratégique de croissance et de Lutte contre la Pauvreté. Il explique qu’une somme de 1,75 milliards USD représente le montant déclaré dans les appuis au cours de cette conférence. Des financements affectés en activités en cours de réalisation mais aussi des projets déjà convenus dont la réalisation n’est qu’une question de procédure. Ces projets concernent surtout des infrastructures comme le bitumage des routes Ngozi-Gitega, Cankuzo-Muyinga, le secteur enérgétique comme le barrage de Kaburontwa, Jiji et Murembwe mais également le secteur de la communication comme la fibre optique.

En conclusion, Gervais Rufyikiri salue la participation active des acteurs nationaux notamment la société civile, les partis politiques.