Journaliste d’investigation réputé pour sa sagacité et la profondeur de ses sources, Steve Wembi a été le premier à relayer l’information sur son compte X, provoquant une onde de curiosité et d’anticipation au sein de la sphère politique et médiatique de Kinshasa.
Selon les indications disponibles, B4, après un entretien privé avec le président Félix Tshisekedi en Belgique, serait sur le point de succéder à Désiré-Cashmir Eberande Kolongele dans les fonctions de Conseiller Spécial en matière de sécurité.
Cette nomination, si elle se concrétise, ne saurait être perçue comme un simple jeu de chaises au sein du Palais de la Nation : elle symbolise, plus profondément, un choix stratégique en matière de sécurité et de gestion des crises, au moment où la RDC et la région des Grands Lacs sont confrontées à des défis sécuritaires majeurs.
Cependant, l’histoire récente du Palais de la Nation impose une prudence méthodique. Les revirements, rétropédalages et promesses non tenues sont devenus monnaie courante dans l’enceinte présidentielle, transformant chaque annonce en énigme diplomatique et politique.
La confirmation officielle, par la lecture solennelle du décret présidentiel, demeure donc le seul acte capable de transformer cette rumeur éclair en réalité institutionnelle. Entre-temps, il convient de scruter avec discernement les signaux et de mesurer la portée réelle d’un retour qui pourrait, selon les circonstances, redessiner l’équilibre des forces au sein de l’appareil sécuritaire et politique congolais.
Le profil de Fortunat Biselele inspire autant de respect que de vigilance : analyste affuté, stratège discret et familier des rouages du pouvoir, il incarne ce mélange singulier d’intelligence politique et de maîtrise des dossiers sensibles qui, au fil du temps, a valu sa réputation de conseiller incontournable.
Son éventuelle accession à ce poste clé pourrait marquer une nouvelle phase dans la consolidation de la sécurité nationale, mais elle interroge également sur les alliances, les équilibres de pouvoir et la capacité du Palais à conjuguer loyauté, compétence et vision stratégique.
Ainsi, tandis que la capitale congolaise retient son souffle et que les observateurs scrutent la moindre communication officielle, il convient de considérer ce possible retour non pas comme un événement isolé, mais comme un révélateur des dynamiques internes du pouvoir et de l’importance stratégique des nominations dans un contexte où la sécurité demeure l’épine dorsale de la stabilité nationale.
Entre prudence et anticipation, le cas B4 illustre, une fois encore, l’intrication complexe de la politique, de la sécurité et de l’influence dans l’ombre des palais de Kinshasa.














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