Plongé dans une guerre qu’il semble n’avoir jamais appréhendée sous l’angle stratégique, il est demeuré sourd à toute réflexion pertinente, préférant s’entourer de griots et de courtisans, dont l’écho flatteur ne pouvait masquer l’ampleur de l’incompétence. Loin de toute vision de cohésion nationale, il a choisi la logique machiavélique du “diviser pour mieux régner”, multipliant ainsi les fractures sociales et politiques qui alimentent la peur et le désordre.
A Uvira, la réalité se révèle avec une brutalité sans équivoque : la peur est palpable, le chaos total. Les rues résonnent de bruits de bottes, de fusillades, de tirs croisés, tandis que les assassinats et affrontements se multiplient, accompagnés d’arrestations arbitraires et de pratiques de commerce réciproque de prisonniers entre Wazalendo et FARDC.
La ville s’apparente à une poudrière : nul ne respecte l’autre, nul n’obéit à quiconque, et l’autorité centrale se trouve impuissante face à l’anarchie qui s’étend. Uvira est ainsi livrée aux guêpes et aux charognards, figures symboliques d’une sauvagerie rampante et d’un ordre social inversé.
Sous la gouvernance actuelle, la population se trouve plongée dans un épuisement profond et un découragement palpable, harassée par l’angoisse permanente et l’incertitude d’un lendemain toujours plus menaçant.
Chaque journée se mue en une épreuve de résistance face à la violence omniprésente, où la quiétude civile n’est plus qu’un souvenir lointain et fragile. L’insécurité endémique, alimentée par l’absence d’autorité crédible et d’institutions fiables, confère aux habitants un sentiment d’abandon et d’impuissance, minant progressivement toute perspective de sérénité et de développement social.
Les bandes de Wazalendo, dépourvues de toute foi morale et de tout scrupule juridique, exacerbent cette détresse en opérant dans l’impunité la plus totale. Leur présence agressive et prédateuriale installe un climat de terreur diffuse, où nul ne peut espérer échapper aux exactions, ni trouver refuge dans la protection étatique.
Ainsi, la population est prise dans un engrenage implacable : la violence, l’arbitraire et l’anarchie deviennent les conditions quotidiennes de son existence, révélant avec cruauté l’incapacité structurelle du pouvoir à garantir la sécurité et la dignité de ceux qu’il prétend gouverner.
La soirée de lundi, comme tant d’autres, n’a été qu’un interminable flot de larmes et de terreur, où l’incroyable se mêle à l’atroce : la ville ne connaît plus la quiétude et le désordre s’étend tel un mal endémique, fruit d’une stratégie politique qui sacrifie l’intérêt général au profit de calculs partisans.
Ainsi, la splendeur de la faillite congolaise sous Felix Tshisekedi se manifeste non seulement dans l’incapacité du pouvoir à protéger ses citoyens, mais également dans la transformation progressive de ses villes en théâtres d’horreur et de violence, où le droit, la justice et la sécurité ne sont plus que des notions abstraites, foulées aux pieds par l’impuissance et le cynisme de ceux qui prétendent gouverner.














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