Selon l’AFC/M23, le 21 octobre 2025, des frappes de drones CH-4 ont touché des zones densément peuplées de Mpeti, Nzibira et leurs environs, mettant gravement en péril la vie des populations civiles. Par ailleurs, le mouvement a réaffirmé sa solidarité envers les habitants et son engagement à les protéger, tout en « éliminant toute menace à sa source ».

Le régime congolais est accusé de mener une « campagne belliciste » avec des bombardements aveugles sur Nyarushyamba (Masisi), Kashebere (Walikale) et d’autres localités proches, dans la nuit du 21 au 22 octobre. Ces attaques sont qualifiées par l’AFC/M23 de « violation flagrante du cessez-le-feu » et illustrent, selon le mouvement, le refus du gouvernement de résoudre le conflit par des moyens pacifiques.

Ces incidents surviennent alors que les représentants du gouvernement et du mouvement poursuivent leurs discussions à Doha, au Qatar. Le 14 octobre, les deux parties avaient convenu de créer un mécanisme conjoint chargé de surveiller le respect du cessez-le-feu et de mener des enquêtes sur les violations, dont la première réunion devait se tenir dans un délai de dix jours.

Face à cette situation, l’AFC/M23 affirme se trouver dans l’obligation légitime de se défendre et d’éliminer toute menace à sa source afin d’assurer la protection des populations civiles.

L’AFC/M23 a dénoncé la poursuite de « lourdes attaques » dans les zones qu’il contrôle au Nord-Kivu par la RDC