Dans un communiqué publié sur son site officiel, l’ambassade a précisé que tous les services suspendus pendant la période de confinement sanitaire seront à nouveau disponibles à partir de la date annoncée.
La fermeture temporaire de l’ambassade, décidée le 27 septembre 2024 après l’annonce de l’épidémie par les autorités sanitaires rwandaises, avait été motivée par des mesures de précaution visant à protéger à la fois le personnel diplomatique et les visiteurs. Pendant cette période, les employés de l’ambassade ont été autorisés à télétravailler.
Cette réouverture intervient après que le ministre de la Santé du Rwanda, Dr. Sabin Nsanzimana, a salué les progrès dans la lutte contre la propagation du virus Marburg. Selon lui, l’intensification du suivi des contacts et les essais cliniques de vaccins en cours ont contribué à stabiliser la situation.
Lors d’une conférence de presse le 17 octobre 2024, Dr. Nsanzimana a exprimé un optimisme prudent en annonçant qu’aucun nouveau cas n’avait été détecté depuis près d’une semaine. « Nous sommes encouragés par les résultats de la vaccination en anneau qui cible les contacts proches des cas confirmés. De plus, le travail rigoureux sur le terrain a permis de localiser et d’isoler tous les cas identifiés et leurs contacts », a-t-il déclaré.
Le ministre a ajouté que le Rwanda espérait bientôt atteindre un objectif de plusieurs jours consécutifs sans nouveaux cas ni décès liés au virus. Il a toutefois souligné la nécessité de rester vigilant.
Depuis le début de l’épidémie, le pays a recensé 62 cas, dont 15 décès et 44 guérisons. Les autorités ont réalisé plus de 4 700 tests pour suivre l’évolution de la maladie. Tous les cas confirmés ont été localisés dans un cluster hospitalier à Kigali, et leurs contacts directs sont en isolement. Aucune transmission communautaire n’a été signalée jusqu’à présent.
Le virus Marburg, responsable de fièvres hémorragiques sévères, se transmet par contact direct avec les fluides corporels des personnes infectées ou par exposition à des surfaces contaminées. Les chauves-souris frugivores et certains primates peuvent également être des vecteurs de transmission. Les mesures de prévention comprennent l’isolement des personnes infectées, le respect strict des règles d’hygiène, ainsi que l’utilisation de vêtements de protection dans les zones à haut risque. Il est également recommandé d’éviter tout contact avec des animaux potentiellement infectés, notamment la viande de brousse.
Grâce aux efforts conjoints du gouvernement et des experts de santé, la situation semble désormais sous contrôle, bien que les autorités continuent d’appeler à la vigilance.
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