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James Kabarebe montre les desseins belliqueux cachés autour des mandats d’arrêt

Redigé par IGIHE
Le 28 juin 2015 à 09:03

Le Général James Kabarebe, Ministre de la Défense, était l’invité du Parlement rwandais où il participait au débat sur la mémoire des victimes du génicide des Tutsi de 1994. Au cours de son intervention, il a montré comment la lutte continue, comment les forces idéologiques du génocide sont actives à l’étranger.
"Les forces génocidaires ont délocalisé leur quartiers généraux. Le projet génocidaire reste entier, Plus les idéologues du génocide échouent, plus ils redoublent de courage", a-t-il dit.
Pour le (...)

Le Général James Kabarebe, Ministre de la Défense, était l’invité du Parlement rwandais où il participait au débat sur la mémoire des victimes du génicide des Tutsi de 1994. Au cours de son intervention, il a montré comment la lutte continue, comment les forces idéologiques du génocide sont actives à l’étranger.

"Les forces génocidaires ont délocalisé leur quartiers généraux. Le projet génocidaire reste entier, Plus les idéologues du génocide échouent, plus ils redoublent de courage", a-t-il dit.

Pour le Ministre, le Rwanda a subi beaucoup de complots génocidaires qui ont pris une forme judiciaira avec les juges terroristes français J-L Bruguière qui lance des mandats contre 9 officiels rwandais et espagnol Andreu Merelles (40 officiels) :

"Une bonne partie de l’opinion publique rwandaise n’a pas vu dans la démarche de Bruguière une continuation de l’Opération "Zone Turquoise" en juin 1994, de la Guerre des infiltrés. Pourtant tout ceci cadre dans un vaste projet, celui de rééditer le génocide. Merelles quant, à lui, il a jugé que 9 c’était peu. Il a lancé 40 mandats d’arrêt internationaux contre les hauts gradés militaires rwandais y compris ceux qui ne sont pas connus pour avoir été membres des INKOTANYI", a dit Kabarebe.
Pour ce général ministre, les deux mouvements se recoupent dans un effort visant à montrer que ce n’est pas seulement la France mais aussi l’Espagne qui sont concernées par la question rwandaise.

Ici, beaucoup de personnalités et associations y compris les gouvernements de ces pays tirent sur les ficelles, a-t-il confié avant de montrer des aberrations de ces juges :

Selon le Ministre, Sur la liste des personnalités militaires rwandaises recherchées par cette justice espagnole, il y avait le col. Patrick Karegeya avant son exil. Après sa fuite et sa dissidence, il a été remplacé sur la liste par Jacques Musemakweli car il venait d’être promu général.

Mais ce n’est pas tout, le Général-Ministre a fait d’autres révélations montrant l’inconsistance de ces Espagnols :

"Dernièrement, ces Espagnols ont mal digéré le fait que le gén. Patrick Nyamvumba a été nommé Commandant en Chef des troupes onusiennes au Darfour de même que le Gén. J.B. Kazura, Commandant des Troupes internationales au Mali. Non contents, ils ont écrit à l’Interpol demandant que ces deux derniers figurent sur la liste des personnes frappées par ces mandats".

Le général a continué à relever les inconsistances de ces Espagnols avant d’ajouter un autre projet de mensonges de Mapping Report de 2009 où il est reproché aux troupes rwandaises de massacre de 4 millions de Congolais entre 1997 et 2002. Pour lui ce nouveau projet entre dans le vaste plan de destabilisation du Rwanda

" Le Mapping report n’avait pour objectif que celui de torpiller les élections présidenteils de 2010. On a lencé en l’air le chiffre de 4 millions. Car personne n’a su comment ces millions ont disparu. Il n’y a même pas de traces de disparition massive de cette façon", a-t-il indiqué avant d’attaquer un autre épisode, le M23, du plan de destruction du Rwanda.

La guerre du M 23

Le général James Kabarebe parle de la Communauté internationale qui en l’an 2012 avec la déclaration de guerre des mutins du M23 faisait au Rwanda des injonctions d’arrêter le Gen. Bosco Ntaganda.Les calculs étaient qu’une fois arrêté, les M23 vaincus et chassés de l’Est de la RDC, les FDLR (Forces Démocratiues de Libération du Rwanda) allait occuper tout cet espace et faire tous ses préparatifs militaires à sa guise.

"D’un côté, Il y a les master planners,les Bruguières, les commandants de la Zone turquoise, ceux qui arrêtent les généraux rwandais, les auteurs de mapping report. Voilà un niveau supérieur de planification de la guerre contre le Rwanda. Les Fdlr armées...., ça c’est un moindre mal", a-t-il confié.

Selon le général ministre, on a tout fait pour attirer le Rwanda dans la guerre contre les M23 congolais qui étaient qualifiés de jeunes gens Tutsi. Les tireurs de ficelle partaient du principe que le Rwanda devait à tout prix soutenir les Tutsi congolais, que son appui constaté allait permettre à la Communauté internationale de lui donner des remarques cinglantes.

"La guerre foudroyante que les troupes onusiennes ont mené contre les M23, la colère inouie et l’usage de la force au dela de la normale ; tout cela était une façon de manifester une dent contre ces M23 qu’ils n’ont pas pu trouver sur le sol rwandais", a dit le Général James Kabarebe qui trouve que par là, ces casques bleus onusiens ont permis aux Fdlr de se mouvoir à volonté dans de grandes contrées de l’Est de la RDC.

Les propos de James Kabarebe montre une série d’actions de destabilisation menées contre le Rwanda. L’une ayant fait son effet et combattue est délaissée pour une autre par certains acteurs de la Communauté internationale aux fins de la réédition du génocide au Rwanda. Selon le Général, avant l’arrestation du Général Karenzi Karake, la dernière action de destabilisation contre le Rwanda est la réalisation puis publication de " Rwanda : Untold Story".

Pour ce Général, sans nul doute, toutes ces actions depuis 1994, sont intimement liées. Toutes procèdent de tentatives d’éprouvement de l’étoffe Rwanda et de comment le percer.

"Cette nouvelle étape de la guerre, le Rwanda la fera et la remportera. Il a tous les atouts et le nécessaire pour vaincre cette guerre. Le Rwanda a également perfectionné ses outils judiciaires au point que tout criminel de génocide peut être arrêté et jugé. Cependant les vrais présumés criminels ne foulent jamais le sol rwandais", a-t-il dit comme pour montrer qu’il n’y a pas que les criminels rwandais mais aussi d’atres nationalités qui se sont fourvoyés dans le génocide des tutsi de 1994.


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