Les rapports produits sur la République démocratique du Congo, manifestement biaisés, politiquement orientés et cautionnés par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, témoignent d’une défaillance institutionnelle majeure. Ce qui, au départ, pouvait prêter à sourire par son absurdité, s’est transformé en un spectacle inquiétant qui compromet la crédibilité déjà fragile de l’organisation.
Il est proprement hallucinant que la Secrétaire générale adjointe et patronne de la Monusco, Mme Bintou Keita puisse, en toute désinvolture, tenir des propos déconnectés de la réalité, omettant de nommer les véritables périls qui assaillent la RDC : le discours de haine, l’impunité persistante, l’alliance mortifère avec les FDLR, et le rôle déstabilisateur de certains acteurs étatiques étrangers. Cette posture, loin d’éclairer le débat, révèle une complaisance qui frôle la complicité et qui, au lieu de protéger la justice et les droits, contribue à les saper.
Pendant ce temps, la délégation congolaise, loin de présenter une analyse rigoureuse et lucide de la situation, se livre à un discours victimaire, destiné à opérer une diversion et à se maintenir dans le déni, niant sans la moindre vergogne ses responsabilités.
Elle tente ainsi de masquer la réalité derrière un vernis de plaintes et de justifications fallacieuses, alors même que le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme détient une connaissance exacte et documentée des faits. Le drame, cependant, réside dans l’attitude du président de séance, qui, par son silence et son inaction, laisse se déployer ces absurdités et, par ce laisser-faire implicite, les cautionne.
Une telle posture, qui devrait être inacceptable dans un espace censé incarner la justice et l’impartialité, contribue à éroder encore davantage la crédibilité de l’institution et à transformer un forum théorique de vérité en tribune de manipulation et de négation des responsabilités.
L’échec est désormais manifeste et systémique : les Nations Unies, et plus spécifiquement le Haut-Commissariat aux droits de l’homme, loin d’agir comme gardiens de la vérité et protecteurs des droits, se muent en instruments de manipulation et de partialité.
La scène de Genève illustre tragiquement que l’institution qui devait incarner la justice universelle devient, par sa passivité et sa complaisance, un vecteur de désinformation et d’instabilité, sapant la confiance des peuples dans l’idéal onusien et compromettant gravement la sécurité et l’avenir de la République démocratique du Congo.

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