Les rapports d’HRW et d’Amnesty ou l’indignité d’une imposture

Redigé par Tite Gatabazi
Le 23 août 2025 à 02:30

Le document récemment publié par Human Rights Watch et son compère Amnesty International sur l’AFC/M23 n’a rien d’un rapport d’enquête : il s’agit d’un texte indigne, abject, qui insulte l’intelligence humaine et trahit la mission qu’il prétend incarner.

L’indignité d’un rapport qui insulte l’intelligence

Construit dans un style de copier-coller maladroit, nourri de rumeurs non vérifiées et d’échos de réseaux sociaux, il révèle moins une démarche d’investigation qu’une volonté manifeste de fabriquer un récit convenu, destiné à stigmatiser.

Bertrand Bisimwa, depuis Goma, l’a rappelé avec une clarté désarmante : « Dans une enquête sérieuse, on ne peut pas rester dans un bureau climatisé et publier des conclusions sans vérification directe. »

La faillite méthodologique et la cacophonie des chiffres

La démonstration de cette imposture se trouve dans la cacophonie des chiffres avancés. Comment expliquer que les rédacteurs parlent de 319 morts, puis de 300, puis encore de 140, sans jamais produire une liste nominative de victimes, ni une seule image, ni même une preuve matérielle ?

Cette fluctuation grotesque témoigne d’un amateurisme affligeant et d’un mépris total pour l’exigence de rigueur. En refusant la confrontation au terrain, en rejetant la vérification des faits, ces organisations renoncent à l’enquête et s’installent dans le confort de l’approximation. Ce défaut n’est pas accidentel : il est structurel. Il traduit la dérive d’un militantisme pseudo-humanitaire qui confond la cause des droits humains avec la fabrication de narratifs politiques préfabriqués.

La compromission politique et la trahison de la vérité

Il faut dès lors le dire sans ambages : ces rapports ne sont pas des instruments de justice, mais des pièces à conviction d’une compromission politique. Loin d’éclairer l’opinion, ils obscurcissent la réalité ; loin de servir les victimes, ils instrumentalisent leur souffrance ; loin de construire la paix, ils alimentent le soupçon et la discorde. Ils constituent une honte pour leurs auteurs et une faute pour l’histoire.

Car la vérité finit toujours par se lever, et ceux qui auront cru servir des agendas obscurs au détriment de l’intégrité méthodologique seront, tôt ou tard, jugés par la mémoire collective. Ce refus de la rigueur, cette abdication devant la véracité, resteront comme une tache indélébile sur le prestige déchu d’organisations naguère respectées.

Le récent rapport de Human Rights Watch et d’Amnesty sur l’AFC/M23 est indigne et abject, insultant l’intelligence et trahissant leur mission

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