La cérémonie d’induction, qui s’est tenue ce 14 septembre 2025, a été présidée par Corneille Nangaa Yobeluo, chef de la coalition, et le commandant du M23, le général-major Sultani Makenga.
Selon le porte-parole de l’AFC/M23, Lawrence Kanyuka, les nouvelles recrues comprennent d’anciens soldats de l’armée congolaise (FARDC) ainsi que des combattants issus de groupes affiliés à la coalition Wazalendo. Il a précisé qu’ils avaient rejoint le M23 après la prise de Goma et d’Uvira plus tôt cette année.
Dans son allocution, le général-major Makenga a déclaré que les recrues avaient été formées pour « libérer leur pays », accusant le gouvernement du président Félix Tshisekedi de tuer des civils sur des bases ethniques, de détruire des villages et d’affaiblir l’armée nationale.
« Il a tout détruit. Même l’armée, il l’a ruinée, en faisant un dépotoir », a affirmé Makenga, accusant en outre l’armée congolaise d’avoir été mélangée aux milices Wazalendo, aux FDLR, aux Imbonerakure et à des mercenaires étrangers.
Il a soutenu que Tshisekedi accordait plus de valeur aux forces étrangères qu’à sa propre armée : « Un leader qui ne respecte pas l’armée ne respecte pas son pays, ni le peuple congolais, et ne devrait pas rester au pouvoir. » a-t-il ajouté.
Makenga a exhorté les nouvelles recrues à rester disciplinées, à respecter les civils et à se distinguer de leurs adversaires, insistant sur le fait que cela les aiderait à atteindre leur objectif déclaré de libération du pays.
Plus tôt ce mois-ci, Makenga avait déclaré que le M23 visait à étendre son contrôle à d’autres villes clés, notamment Kalemie dans la province du Tanganyika, Kisangani dans le Tshopo et Kindu dans le Maniema, soulignant que cela nécessitait un recrutement continu.
Nangaa a repris cette ambition, déclarant aux combattants que le mouvement envisageait en fin de compte de « libérer » d’autres villes, dont Lubumbashi dans le Haut-Katanga, Mbandaka dans l’Équateur et la capitale, Kinshasa.






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