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Au Rwanda seule L’UNR est classée dans le Top100 des universités africaines !

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Le 10 mai 2011 à 06:39

Un nouveau classement du Top 100 des Universités et collèges de l’Afrique place l’Université Nationale du Rwanda (UNR) à la 95ème place. Ce classement visible sur le site web « 4icu.org », un répertoire international d’enseignement supérieur international, se base sur la popularité des ces universités.
Sur un autre système de classement des universités, Webometric, qui repose sur la présence web et la visibilité du processus d’enseignement, de recherche et leurs résultats, place l’Université Nationale du (...)

Un nouveau classement du Top 100 des Universités et collèges de l’Afrique place l’Université Nationale du Rwanda (UNR) à la 95ème place. Ce classement visible sur le site web « 4icu.org », un répertoire international d’enseignement supérieur international, se base sur la popularité des ces universités.

Sur un autre système de classement des universités, Webometric, qui repose sur la présence web et la visibilité du processus d’enseignement, de recherche et leurs résultats, place l’Université Nationale du Rwanda à la 44ème place sur 100 Universités en Afrique.

Ces deux moteurs de recherche montrent la seule visibilité de l’UNR sur un total de plus de 15 universites et autres instituts d’enseignement supérieur au Rwanda. Ces moteurs de recherche se focalisent surtout sur les publications, les recherches, les activités des universités sur le web.

Si l’UNR est à féliciter compte tenu de sa 44ème position sur 100 universités et comme ses efforts dans les recherches et publications sur le web le démontrent, il est à se demander pourquoi les autres universités ne sont pas visibles. Pourquoi seule l’université de Butare est toujours en avance sur ces consœurs ?

Rappelons que l’UNR était la seule université publique avant 1994. Au milieu des années 90 la création de l’Université Libre de Kigali (ULK) a donné le ton à l’ouverture des autres universités. Publiques et privées.

Le Rwanda démontre un tel dynamisme pour rattraper son retard en matière d’éducation si l’on considère le déficit des universitaires à la fois en nombre et en qualité qui a engendré un impact négatif sur le domaine de recherche et de l’éducation et sa capacité à contribuer aux efforts de développement du Rwanda.

En revenant aux différents classements ci-haut mentionnés, le manque de visibilité des universités rwandaises est probablement découlant du fait qu’elles ont tendance à faire du business (un peu trop) en accueillant le plus d’étudiants possible au détriment de la qualité nécessaire requise.

Mais il faut rappeler que la plupart des ces universités cherchent encore à se tailler une place parmi d’autres universités et qu’elles ne sont présentes que depuis quelques années. (Elles se cherchent encore).

Une autre raison est celle du passage brutal du français à l’anglais. Celui-ci est devenu la langue d’enseignement au primaire, secondaire et universitaire.

Un rapport des parlementaires rwandais en 2009 révèle que les universités ne forment pas les étudiants, mais plutôt que ceux-ci y perdent leur temps. Ce rapport mettait en cause les trop nombreuses reformes de l’éducation, en particulier le passage brutal du français à l’anglais comme langue d’enseignement.

En 1979, le kinyarwanda, langue maternelle, avait été adopté comme langue d’enseignement pour l’école primaire (sur une période de 8 ans). Cette reforme avait fait des ravages qui jusqu’à aujourd’hui se font sentir. Après le génocide contre les Tutsi de 1994 et le retour des Rwandais des différents pays où ils s’étaient réfugiés, le bilinguisme (français –anglais) à été instauré dans l’enseignement supérieur, pour faciliter le travail aux étudiants qui avaient évolué essentiellement en anglais.

Récemment le kinyarwanda a été réintroduit à l’école primaire pour les 3 premières années. Ces reformes déstabilisent, perturbent, d’une manière ou d’une autre, les enseignants ainsi que les étudiants.

Si nous prenons l’exemple d’un étudiant qui à fait ses études primaires en Kinyarwanda, apprend le français à l’école secondaire et poursuit ses études universitaires en anglais…c’est un méli-mélo qui fasse que l’étudiant ne maîtrise aucune langue.

Outre la faible qualité de l’enseignement, la commission parlementaire a aussi constaté dans les universités un sévère manque d’équipement pédagogique. Selon les députés, bon nombre de leçons pratiques ne le sont pas.

Tout ceci contribue au ralentissement du rayonnement de l’éducation et d’une stabilité dont elle à besoin avant tout.


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