Hier, le Rwanda a rejoint le reste du monde pour célébrer la Journée mondiale du réfugié. Le thème de la Journée de cette année était « Une famille déchirée par la guerre, c’est déjà trop ».

Les Rwandais ont un intérêt particulier à la célébration de cette journée parce que non seulement notre passé, mais aussi à cause de notre avenir.

Pendant de nombreuses décennies, les Rwandais ont été comptés parmi les plus de 15 millions de personnes vivant dans les camps de réfugiés à travers le monde.

En fait, le mot « rwandais » était synonyme de l’apatridie dans de nombreuses régions du monde, notamment en Afrique de l’Est. Heureusement, le Front Patriotique Rwanda remédié à cette situation en 1994 avec la défaite du gouvernement génocidaire.

Aujourd’hui, aucun Rwandais n’est banni de leur pays de naissance. La menace d’une guerre civile, la discrimination et la menace de mort ou de blessure n’est plus. Le Rwanda est sécurisé, libre et avançons dans la bonne direction.

La communauté internationale a reconnu ce progrès. La clause de cessation entre en vigueur le 30 Juin. Depuis cette date, le mot « réfugiés rwandais » va devenir une chose du passé.

Cette année sera la dernière fois que nous participons activement aux célébrations de la Journée mondiale du réfugié. C’est un accomplissement énorme. Et personne ne fait cela pour nous. C’est grâce à notre sang et de larmes. C’est ce qui justifie l’appel à tous les compatriotes là-bas, à s’épargner les inconvénients qui peuvent venir avec l’invocation de la clause de cessation et retour à la maison soit où déplacer pour traiter les documents qui leur permettront de rester dans leurs pays d’accueil respectifs en tant que Rwandais.

IGIHE avec Newtimes