Coup d’Etat au Burundi : Putsch monté par le camp Nkurunziza

Redigé par Col Didier Nyambariza
Le 19 mai 2015 à 04:13

Depuis le 26 Avril, la société civile a ordonné à la population burundaise de manifester pacifiquement contre le troisième mandat du président Nkurunziza. La Police nationale a essayé de bloquer cette population enragée de justice, mais en vain.
C’est alors que le pouvoir du CNDD-FDD s’est inquiété de l’ampleur des manifestations surtout que visiblement, il y avait des militaires qui semblaient soutenir les manifestants. C’est ainsi que le clan NKURUNZIZA a décidé de mettre en place ce que les services (...)

Depuis le 26 Avril, la société civile a ordonné à la population burundaise de manifester pacifiquement contre le troisième mandat du président Nkurunziza. La Police nationale a essayé de bloquer cette population enragée de justice, mais en vain.

C’est alors que le pouvoir du CNDD-FDD s’est inquiété de l’ampleur des manifestations surtout que visiblement, il y avait des militaires qui semblaient soutenir les manifestants. C’est ainsi que le clan NKURUNZIZA a décidé de mettre en place ce que les services de renseignement du président ont appelé dans des réunions précédentes le Plan B.

Cette analyse décrit le vrai scenario du faux putsch basé sur de vraies informations de la part de certains officiers et sous-officiers qui soient avaient participé aux réunions préparatoires soit avaient la responsabilité sur terrain pendant le putsch.

Pendant le putsch, j’ai été en liaison avec plus de cinq officiers policiers et militaires des Forces de l’ordre (preuves d’appels téléphoniques). Cependant je vais éviter de citer certains sources et noms qui pourront cependant être divulguée en cas d’enquêtes internationales. J’ai aussi contacté des sous-officiers et soldats pendant et après le putsch. Le putsch a été préparé principalement par le Chef d’Etat-Major Prime NIYONGABO et l’ex-patron des SNR Adolphe NSHIMIRIMANA.

Le Président Nkurunziza ne venait-t-il pas d’orchestrer lui-même un coup d’Etat en acceptant de briguer un troisième mandat anti constitutionnelle ? Donc, vu l’ampleur inattendue des manifestations, le Chef d’Etat-Major Prime Niyongabo avec les loyalistes de NKURUNZIZA avait décidé d’appliquer le Plan B en confirmant aux putschistes des intentions du président à ne pas retourner au pays.

Le Ministre de l’intérieur Edouard NDUWIMANA avait aussi confirmé ; même Willy Nyamitwe le Conseiller à la présidence avait participé au plan et toutes les informations concordent qu’il en est le planificateur avec appui du SNR.

Quant à l’évasion du Gén-Major Godefroid NIYOMBARE qui a été annoncée par les autorités eux-mêmes de la Police nationale alors qu’ils avaient affirmé l’avoir arrêté n’est pas sure et rien ne dit qu’il n’est pas emprisonné secrètement comme otage à abattre au cas où les putschistes diraient la vérité.

Certains officiers du comité du putsch manque à l’appel et pourtant cette fois-ci la Police ne dit rien sur leurs sorts. Il se pourrait aussi que ces officiers putschistes négocient leurs vies contre le mensonge surtout qu’ils ont été dupés. Ils savent qu’ils ont affaire à des assassins sans pitiés.

Bref, cette analyse n’est pas exhaustive comme enquête, il s’agit d’une contribution qui devra être complétée par d’autres informations. Il est aussi important de savoir qu’au moment de la rédaction de cette analyse (16 Mai 2015), aucune preuve ne peut prouver que le président Nkurunziza est au Burundi. Tous les montages de son arrivée et des discours sont réalisés et publiés par le célèbre menteur Willy NYAMITWE, conseiller principal chargé des questions de presse, d’information et de Communication.

Si vous vous en savoir plus sur Willy Nyamitwe, lisez l’article publié sur Burundi News : http://burundinews.fr/actualites/autresfacesnyamitwe.html
Cette analyse consiste donc à prouver que le commanditaire du Coup d’Etat qui vient de se passer au Burundi est le Président Nkurunziza Pierre lui-même. Nous appelons la Communauté internationale à prendre au sérieux les menaces actuelles d’exécutions extrajudiciaires des leaders et membres de l’opposition politique et de la société civile.

Définition du Coup d’Etat

Un coup d’Etat est la prise du pouvoir dans un Etat par les auteurs du coup ou putschistes qui s’appuient en général sur toute ou une partie de l’armée.
Les caractéristiques et étapes des coups d’Etat sont :
• Le secret de la préparation,
• La conquête ou la neutralisation des organes centraux de l’Etat et des moyens de communication,
• L’arrestation des gouvernants,
• La légitimation du coup d’Etat par l’approbation d’une nouvelle Constitution, par un plébiscite ou des élections.

Une des conditions de réussite d’un coup d’Etat est qu’il corresponde aux souhaits de la majorité de l’opinion publique et /ou qu’il soit compatible avec le contexte international.


Scenario du fameux Plan B

1. Le 10 Mai, les manifestations ont atteint le point culminant et les manifestants sont enfin parvenus en ville pour la première fois. En plus le président NKURUNZIZA est convoqué en Tanzanie et risque d’abdiquer par force pour intérêts de la sécurité régionale. Le pouvoir de Nkurunziza est menacé sérieusement.

2. Le Lundi le 11 Mai des réunions s’effectuent secrètement au sein de l’Etat-major entre les hauts cadres de l’armée dont le Gén-Maj Prime Niyongabo, le Conseiller du Ministre chargé de la Diplomatie le Gén-Maj Cyril Ndayirukiye (ex-Ministre de la Défense) et l’ex-patron du Service National des Renseignements le Gén-Maj Godefroid Niyombare (ex-Chef d’Etat-Major) et d’autres

A ce moment l’ex-Ministre de la défense Cyrille Ndayirukiye et certains de ces collègues ne se doutent pas qu’en réalité ils vont faire part du plan B commandité par Nkurunziza lui-même et exécuté par le Chef d’Etat-Major Prime Niyongabo , celui d’effectuer un faux coup d’Etat pour trois urgences principales :

1. Empêcher le Président à participer au sommet de la Tanzanie où sous pression il risque d’accepter le retrait de sa candidature illégale ;
2. Stopper le mouvement des manifestants qui est devenu incontrôlable ;
3. Détruire tous les medias (radios et télévisions) qui n’obéissent pas aux ordres de Nkurunziza pour imposer une dictature féroce sans aucune opposition médiatique.
4. Eliminer physiquement les opposants politiques et leaders de la société civile ;

En effet, le Gén. Brig. Prime NIYONGABO et les services de renseignements affirment que le Président lui-même a décidé de ne pas briguer un troisième mandat. Il s’agit donc de le déposer pacifiquement et préparer la mise en place d’un gouvernement de transition qui serait dirigé par les civils. Le président Nkurunziza pourrait faire part de la transition si nécessaire. Les officiers putschistes n’étaient pas préparés en aucun cas à une mutinerie.

C’est ainsi que le Chef d’Etat-Major Prime NIYONGABO a contacté son chef le Ministre de la Défense Pontien GACIYUBWENGE pour lui demander de lui donner des hommes sûrs. Cela explique la présence du Gén. Brig HABARUGIRA et du Colonel KAZUNGU ainsi que d’autres.

En effet, le Chef d’Etat-Major Prime explique que le Président lui-même a décidé de ne pas briguer un troisième mandat à cause de la pression régionale et internationale. Donc, le Président demandait à l’armée de prendre responsabilité. Il n’était pas question de combats entre les militaires. Les Généraux Cyrille Ndayirukiye et Godefroid Niyombare, et leurs collègues obéissaient à un plan commun.

Tous ces officiers cités étaient en commun accord pour effectuer le Coup d’Etat et instaurer un gouvernement de transition pour restaurer la démocratie. Ce n’était même pas un coup d’Etat comme tel puisque le Président lui-même n’allait pas s’y opposer tandis que l’opinion publique était favorable et le contexte internationale acceptable.

3. C’est ainsi que ce lundi d’autres officiers sont invités à prendre part aux réunions pour former le Comité de la restauration de la concorde nationale qui sera composée de :
1. Général Major Godefroid Niyombare (ex-FDD en fuite)
2. Général Major Cyrille Ndayirukiye (ex-FAB en arrestation)
3. Général de Brigade Silvère Habarugira (ex-FAB en fuite)
4. Général de Brigade Prime Ngowenubusa (ex-FDD en fuite)
5. Général de Brigade Silas Ntigurirwa (ex-FDD en fuite)
6. Commissaire Léonard Ngendakumana (ex-FDD en fuite)
7. Commissaire de Police Zénon Ndabaneze (ex-FDD en arrestation)
8. Commissaire de Police Nimenya Hermenegilde (ex-FAB en arrestation)

4. Mardi le 12 Mai, ce comité convoque les commandants bataillon des camps Para, Blindé 11, Muha et la DCA. Dans un cas où le Président lui-même décide de démissionner et où tous les hauts responsables de l’armée acceptent le Coup d’Etat, ces quatre bataillons suffisent à effectuer le Putsch en toute tranquillité et sans aucun tir. Le rôle de ces bataillons devrait être le suivant :

1. La DCA : Occuper l’aéroport pour empêcher le président de tenter un atterrissage forcé ;
2. Le Camps Para 13 : Occuper la Radiotélévision Nationale (RTNB) et autres points stratégiques ;
3. Le Camp Muha : Sécuriser les axes et la ville sous appui des blindés du 11 Bataillon blindé ;
4. Le 11 Blindé : Appuyer par blindés les prises de la radio et de l’aéroport, et sécuriser les axes en appuyant le Camp Muha ;
5. La Garde présidentielle : Renforcer la prise des points stratégiques.
5. Au moins trois des éléments cités ci-hauts sont dans le plan B : Les deux Commandants bataillon du Camp Muha et de la DCA, ainsi que la garde présidentielle BCPI. On se réserve de confirmer qu’un certain nombre d’officiers non encore identifiés du Comité du Putsch étaient au courant du Plan B.
6. Le même mardi, les officiers subalternes désignés pour être responsables sur terrain sont désignés.

Ici, je vais utiliser les surnoms suivants :
1. Responsable chargé de la prise de la radio : Col Radio
2. Responsable chargé de la prise de l’aéroport : Gén. Brig. DCA
3. Responsable chargé du contrôle des Axes routièrs : Lt-Col Axes
4. Responsable chargé de coordonner des pseudos FNL : Major Fox

7. Le Mercredi 13 Mai, le scenario est prêt à être exécuté. En début d’après-midi, le général Godefroid Niyombare annonce la destitution de Nkurunziza et la dissolution du gouvernement. Le public acclame la nouvelle et vont dans la rue pour manifester de joie. En meme temps, des unités se deplacent tranquillement pour occuper les positions stratégiques, y inclus les militaires de la Garde presidentielle qui investissent pacifiquement la RTNB.

En effet, il a été prevu que Gén-Maj Niyombare annonce le coup en utilisant les radios privées et que le Gén-Maj Prime Niyongabo annonce à la RTNB le soutien des putschistes.

8. A la grande surprise, le Gén-Maj Prime Niyongabo annonce le contraire, qu’il ne soutient pas le Coup d’Etat. En effet, le scenario du PLAN B a été préparé d’avance par le Service National des Renseignement sous la direction du Gén-Major Adolphe NSHIMIRIMANA et de Willy NYAMITWE. Leurs militaires ont tous été avertis d’avance et ils se sont armés en conséquence.

9. Bizarrement, le Ministre de la Défense Pontien Gaciyubwenge se retire du Coup d’Etat avant que son Chef d’Etat-Major ne parvienne à la radio. Il aurait été contacté par le Ministre de l’intérieur qui lui aurait expliqué le vrai plan à la dernière minute (source à vérifier). Il n’avait d’autre choix que de disparaitre temporairement. Lui qui avait été actif aux medias lors des manifestations, n’est plus apparu nulle part jusqu’aujourd’hui.

10. Le Lt-Col Axes qui croit contrôler la ville ne se doute pas que tous les militaires du Camp Muha sont dans le coup du Plan B tandis que le Col. Radio n’est pas non plus au courant de Plan B. Les deux pensent qu’ils obéissent aux ordres des chefs de l’armée et tout le coup va se dérouler pacifiquement. Entre temps, le Gén. Brig. DCA a déjà occupé l’aéroport mais lui est du côté du Plan B.

11. Dès mercredi soir, alors que la radio est toujours occupée par la garde présidentielle (les partisans du PLAN B), des négociations sont entamées entre les deux camps. Le camp de Nkurunziza demande aux putschistes de se rendre sans négociations. En effet, les putschistes ont des informations confuses quant à la réalité. Ils ne savent pas s’ils ont l’aéroport ou pas. En plus, ils ne sont pas préparés à combattre car aucun combat n’était prévu. Par contre, le camp Nkurunziza s’est préparé d’avance en armes stratégiques et munitions suffisantes.

12. C’est à ce niveau que la Radio Rema FM a été saccagée par des inconnus. Le lendemain, ce sera le tour des radios RPA, Bonesha et la TL Renaissance de subir le même sort, toujours saccagées par des inconnus. Des renseignements obtenus portent à confirmer que ces radios ont été brulées par la Milice IMBONERAKURE déjà armée et en tenue policière depuis la veille.

13. La confusion commence à se rependre au sein des officiers sur terrain qui ne comprennent pas le discours de Gén Maj. Prime Niyongabo alors qu’ils ont été briffés du contraire.

En outre, un des putschistes a dit au Major Fox qu’il y aurait un renfort des FNL appartenant à Nzabampema. Le Major Fox, décide de vérifier si réellement le FNL en question est de Nzabampema. Il passe les coups de téléphone à Nzabampema.

Après toutes vérifications, il conclut que son interlocuteur n’était pas Nzabampema. Il s’agissait d’un autre coup monté, un chef de la milice IMBONERAKURE appuyée par les INTERAHAMWE qui occupe les forêts de Rukoko en uniforme militaire qui en réalité avait la mission d’appuyer la garde présidentielle en cas de besoin et effectuer d’autres missions nocturnes comme la destruction les infrastructures de radios et TV privées.

14. Jeudi le 14, alors que les pourparlers ont échoué, les putschistes n’ont pas de choix. Ils décident de prendre par force la RTNB mais face à plus d’un bataillon préparé d’avance, ils échouent. La grande question est de comprendre pourquoi ils décident de prendre assaut la radio sachant que la situation était défavorable ?

Auraient-t-ils été forcés à continuer le jeu du coup d’Etat contre la vie sauve ? Une chose est sure ; les militaires sauvagement assassinés à l’hôpital Bumelec étaient parmi les gardes rapprochées des trois officiers attrapés à Kibenga. Il s’agissait de l’élimination les témoins.

15. Le Col Radio chargée d’attaquer la RTNB demande renfort au Major Fox, il lui demande de faire activer les soi-disant FNL. Le Major Fox lui dit que ce ne sont pas des vrais FNL. Le Col Radio n’en croit pas ses yeux ; cependant le colonel affirme que les troupes putschistes contrôlent l’aéroport.

16. Le Lt-Col. Axes quant à lui confirme que l’Aéroport est bel et bien dans les mains des loyalistes mais qu’au début dans les réunions, ils avaient été briffés que le Gén. Brig DCA était pour le putsch. En plus, les militaires du Camp MUHA n’obéissaient plus à ses ordres. Un des blindés qu’il contrôlait a même était tiré à la roquette par les éléments du Camp MUHA tandis que le armes lourdes de la DCA lui ont barré la route de l’aéroport.

17. Constatant la confusion totale quant à la réalité sur terrain, les leaders du putsch décident de contacter la CEA pour leur dire du vrai scenario, le Plan B commandité par le Président lui-même.
Il n’était pas question de chercher un quelconque renfort régional pour appuyer le putsch, mais il était question de tenter un plan b de négocier avec le camp Prime Niyongabo en présence de la CEA.

18. Finalement il n’y aura pas de visite de la CEA car les évènements vont se dérouler vite. A ce niveau, Il y a des détails dont je ne peux pas décrire dans cette analyse qui pousse à croire que les leaders du putsch, sous pression du camp NKURUNZIZA auraient été forcés de commander hâtivement le deuxième assaut de la RTNB, comme dernière carte.

19. De violents combats à la mitrailleuse lourde et au lance-roquettes ont éclaté de nouveau dans l’après-midi de ce mercredi entre militaires loyalistes et putschistes à Bujumbura autour de la RTNB, toujours sous le contrôle des partisans du président. Opérant des attaques non préparées d’avance et dans un esprit de confusion et découragement, les putschistes échouent encore une fois.

20. Dorénavant, la préoccupation principale du Chef Cyrille Ndayirukiye est de faire en sorte que les milices IMBONERAKURE appuyés des INTERAHAMWE n’entrent pas en action contre la population de la capitale. Il fallait donc se rendre en négociant stratégiquement pour rester en vie. (On a vu de quoi cette milice hors-la-loi est capable lors de l’attaque de l’hôpital Bumelec en tenue policière).

21. Mercredi soir, on commence à parler de l’arrivée du président. Le lendemain, quand on annonce la fausse entrée de Nkurunziza au pays, les leaders du comité de putsch se sont déjà décidés de se rendre. La décision des putschistes de se rendre n’a rien à voir avec la fausse arrivée de Nkurunziza.

Le Gén. Maj. Cyrille Ndayirukiye qui est un stratège militaire de renommé internationale a aussi compris que s’ils résistent la population burundaise risque une répression sanglante. Il a décidé donc de se rendre tout en informant quelques medias étrangers.

22. En échange de leur vie sauve, on lui exige de prononcer la phrase suivante : « Nous nous sommes heurtés à une trop grande détermination militaire pour soutenir le système au pouvoir… » ; citation que le journaliste AFP se hâte de publier.

Le même journaliste AFP a publié que le président burundais Pierre Nkurunziza, sorti victorieux d’une tentative de coup d’Etat, a rejoint vendredi après-midi son palais présidentiel à Bujumbura. Mais en réalité, loin d’être une victoire, il s’agit d’un coup monté par Nkurunziza et ce dernier ne serait pas encore arrivé au moment de la rédaction de cette analyse (16 Mai).

Le Gén-Maj. Godefroid Niyombare et d’autres officiers ont réussi à fuir jusqu’à la preuve du contraire. S’ils parviennent à sortir du pays, ils témoigneront.

Conclusions et recommandations

Le Putsch a été bel et bien préparé par le parti CNDD-FDD sans aucun soutien des partis politiques ni de la société civile ni d’aucun pays limitrophes. Cependant, les Généraux Ndayirukiye et Niyombare sont les leaders qui ont des amis partout dans la sous-région et même à l’étranger. Il est tout à fait normal que des services de renseignement de tel ou tel pays africain et/ou européen auraient entrés en contact avec eux, avec la même motivation de vérifier la sécurité de la population burundaise.

Un officier de renommé international tel que le Gén-Maj. Cyrille Ndayirukiye, n’aurait jamais commis l’erreur de prononcer un putsch sans l’occupation préalable des endroits stratégiques et sans l’arrestation des leaders clés pro-Nkurunziza. Et après avoir constaté la malignité diabolique du CNDD-FDD, il aurait combattu à mort s’il le fallait mais il s’est sacrifié pour que la population burundaise ne soit pas massacrée.

Le Général n’est pas un putschiste ; c’est un vrai martyr de la révolution burundaise. Reste à voir s’il témoignera un jour ! Pour le moment, ils vont forcer Ndayirukiye et ses collègues, par la torture physique, à signer des aveux contraires à la réalité. Il y a risque qu’ils impliquent les opposants politiques et les leaders de la société civile. Lire aussi https://bujanews.wordpress.com/2015/05/05/alerte-aux-massacres-a-grande-echelles-au-burundi/ où j’alerte d’avance ce scenario.

Il faut aussi remarquer d’une part le silence actuel du Ministre de la défense le Lt-Gen. Pontien Gaciyubwenge et d’une autre part les discours répétitifs du Gén. Maj. Cyrille Ndayirukiye aux medias de la RTNB pour « confirmer que le putsch a échoué et conseiller les manifestants à ne plus retourner dans les rues », des aveux forcés pour sauver leurs vies.

Les deux Généraux respectueux quant à leurs passés auraient-t-ils trempés leurs mains dans la corruption et le mensonge ? Ou alors sont-t-ils forcés de se taire ? L’avenir nous le dira.

Nous demandons à la communauté internationale d’agir avant qu’il ne soit tard. Nous sommes tous au courant que tous les aveux signés au Service de renseignements burundais sont des aveux forcés. Les officiers putschistes vont dénoncer et donner des listes, tout comme ce fut le cas de l’ex-vice-président Alphonse Marie Kadege lorsqu’il signa des aveux forcés sous la torture.

Voir https://www.youtube.com/watch?v=XjJVlk2En2Y ;

Une chose est sure et certaine, SSI Nkurunziza persiste et brigue le troisième mandat, ALORS bienvenue à la guerre au Burundi ! Le Président Nkurunziza aura replongé le Burundi dans le cycle de la guerre dans une région des Grand-Lacs, encore fragilisée par la présence des forces négatives.

Que la Communauté internationale ne pense pas que les burundais vont rester les mains croisées face à cette tyrannie et oppression du gouvernement du CNDD-FDD. Loin d’être une victoire pour Nkurunziza, comme le signale le journaliste français de l’AFP dépêché d’urgence au Burundi (Agence France Presse), il s’agit d’une propulsion nouvelle de la prise de conscience par la société burundaise que le moment du changement est venu ! Bizarrement, il y a des rumeurs qui disent que la France se prépare à débarquer des armes lourdes ou l’aurait déjà fait !
Et si le scenario d’Avril 94 du Rwanda se répétait !

Avec Agence Bujumbura News


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