Dans un premier temps, allant de la contestation de leur nationalité depuis bien avant la conférence nationale souveraine de 1993. Par la suite, avec le fameux rapport de la commission Vangu Mambweni en Aout 1995, l’ultimatum du gouverneur du Sud-Kivu Kyembwa Walumona, sonna une sorte d’appel à l’éradication de la vermine Tutsie du ‘verminologue’ Yerodia Ndombasi, ancien ministre des affaires étrangères et ami de l’ancien Président Laurent Désiré Kabila.
Cette malencontreuse propagande a été ravivée récemment par le candidat malheureux aux élections présidentielles de 2018 Martin Fayulu, cet originaire du Kwilu autant que Pierre Mulele (le tristement célèbre responsable de la rébellion Muleliste qui avait installé son sanctuaire justement dans les Hauts plateaux d’Itombwe). Fayulu est associé dans cette basse entreprise au Ministre Honoraire Bitakwila Justin et aux autres députés élus comme Kaliba Pardonné jusqu’à l’Evêque d’Uvira Sébastien-Joseph Muyengo Mulombe. Et sans oublier surtout le Nobélisé le réparateur des femmes fistuleuses, Dr. Denis Mukwege.
Delenda Minembwe Est ?
Tout patriote animé d’un esprit de la reconstruction d’une nation meurtrie, telle que notre RDC, aura du mal à devoir expliquer comment la commune de Minembwe rurale (10 Km2) de surcroit, érigée comme plus de 200 autres puisse susciter autant d’inimitiés envers une composante de ses habitants, à l’occurrence les Banyamulenge. Ceci, car son érection (13 juin 2013 – Décret n° 13/029), la nomination et l’installation officielles de son premier Bourgmestre sont non seulement limpides comme l’eau de roche, mais aussi et surtout conformes à la loi.
Cependant, force est de constater que pas mal de compatriotes et non des moindres, de gros calibre se sont évertués à l’accuser d’être à la base des guerres qui ont été dressées en mode de gouvernance dans les hauts plateaux d’Itombwe et d’autres sont allés plus loin en demandant son annulation pure et simple.
Force est de constater que ce tollé sur la commune de Minembwe est un alibi utilisé par ces faiseurs de seigneurs de guerre pour offusquer l’intention manifeste de vouloir massacrer voire génocider les seuls Banyamulenge. Pour preuve, de centaines de leurs villages en dehors des limites de la commune ont été détruits avant même l’installation des animateurs de cette commune.
Mais, pourquoi cet acharnement sur cette communauté pastoraliste et paisible ?
En effet, depuis la rébellion Muleliste qui avait essaimé au Sud-Kivu jusque vers la fin des années 1970, les deux dernières guerres de 1996-1997 et 1998-2003 ainsi que les troubles qui s’en sont suivies avec la création des multitudes milices partout au pays, surtout au Nord et au Sud-Kivu, la communauté de Banyamulenge n’a jamais été en paix.
Sans avoir les réponses précises sur cette épineuse question, quelques hypothèses peuvent être néanmoins avancées.
La première est que la communauté Banyamulenge est une minorité ayant vécu depuis plusieurs siècles sur les hauteurs des Monts Mitumba, une région enclavée et difficile d’accès faute d’infrastructures routières aux services de l’Etat y compris de l’armée. Elle fut donc longtemps non représentée au niveau de divers échelons de la chaine de prises de décisions. Couplé du fait que, le Congo étant ce qu’il est depuis cette soi-disant indépendance qui n’en est pas une, selon le commandant en chef belge de la Force Publique congolaise en 1960 Émile Janssens, la communauté Banyamulenge s’est retrouvée donc non protégée par les différents régimes. A chaque fois qu’elle fut ou qu’elle est menacée, elle n’avait ou fait recours qu’à l’autodéfense locale.
La deuxième et non la moindre est cette cohabitation quasiment non pacifique avec les voisins (notamment les Babembe) depuis les années de la rébellion muleliste agriculteurs jaloux de leur prospérité dans l’élevage du gros et petit bétail. Au fait après avoir décimé les troupeaux du fermier belge Riga à Minembwe et à Mibunda, c’est depuis la rébellion Muleliste majoritairement bembe (de Fizi déclaré naguère Zone rouge) s’était férocement attaquée aux Banyamulenge accusés d’être alliés des forces armées congolaises du régime de Mobutu. Des tueries à grande échelle ainsi que les razzia de leurs vaches furent organisées, avant que les Banyamulenge ne mettent en place une force d’autodéfense locale (les guerriers) qui allait d’abord reconquérir les Moyens et les Hauts-Plateaux et ensuite détruire le maquis de Hewa-Bora de Kabila père que les forces armées zaïroises n’avaient pas réussi à faire pendant plusieurs années.
La troisième hypothèse, la plus catalytique et aussi contemporaine, est celle de la bipolarisation ethnique bantous versus tutsis. Importée en grande partie du passé-trouble des deux pays voisins (Burundi et Rwanda), ces identités meurtrières ont été des agréments enzymatiques aux troubles qui endeuillent la RDC depuis le début des années 1990 et tout l’espace des pays de la région des Grands Lacs africains.
Les Pionniers de la haine anti-tutsi
Pour revenir à ces instigateurs politiciens tireurs de ficelles que nous avons évoqués ci haut, il est difficile d’établir avec exactitude le cerveau moteur de cette galerie des propagandistes de la haine. Cependant, leur modus operandi est littéralement le même comme s’ils se ressourcent dans la même rivière. De la nationalité douteuse, passant par la balkanisation, un petit détour sur Kipupu jusqu’à la commune de Minembwe ; ceux-ci sont les thèmes qu’ils exploitent mensongèrement, qui ont fait et continuent à faire couler beaucoup d’encre et de salives cette année.
Juste à titre illustratif quelques pionniers du tribalisme haineux et meurtrier
Martin Fayulu lors de sa campagne électorale à la présidentielle de 2018 dans laquelle il a essuyé un échec cuisant répondait à la question du journal Jeune Afrique relative à la double nationalité envisagée dans la constitution de la RDC. Pourquoi exclue-t-il les ressortissants des pays voisins, lui a-t-on posé la question. Sa réponse fut claire : « Nos compatriotes du Kivu ne sont pas prêts à ce que des Rwandais et des Burundais détiennent notre nationalité » (https://www.jeuneafrique.com/661490/politique/presidentielle-en-rdc-martin-fayulu-les-sept-leaders-de-lopposition-sont-determines-a-parvenir-a-une-candidature-commune/).
Sa réponse tomba comme un couperet mais montra par ce fait combien le forcené, mal informé de la situation de l’Est du pays et ignorant les moindres notions de la géographie de son propre pays, n’était pas digne d’être un homme d’Etat.
Précisons d’ailleurs qu’elle est bien longue la liste de ces extrémistes qui brandissent cette terminologie à la fois discriminatoire et vexatoire de « nationalité douteuse » des Tutsis congolais. C’est un endoctrinement datant de l’époque du Mobutisme avec la fameuse Loi n° 1981/002 du 29 juin 1981 sur la nationalité zaïroise annulant celle dite perfidement de Barthélemie Bisengimana Rwema de 1971 Loi n° 1981/002 du 29 juin 1981 sur la nationalité zaïroise, 1981/002, 1 July 1981, available at : https://www.refworld.org/docid/3ae6b5b4c.html [accessed 12 October 2020]
A vrai dire, référence faite à ces lois susmentionnées et a celle du 18 septembre 1965 voire même de la constitution dite de Luluabourg de 1964 (la plus ancienne), les Banyamulenge ne souffrent en aucun point d’une entorse quelconque à la nationalité congolaise, vu que leur antériorité à l’entité territoriale qui est devenue le Congo-Belge est trop lointaine Décret-Loi du 18 septembre 1965 portant Loi organique relative à la nationalité congolaise. available at : https://citizenshiprightsafrica.org/decret-loi-du-18-septembre-1963-portant-loi-organique-relative-a-la-nationalite-congolaise/?lang=fr. [accessed 12 October 2020].
Seulement, la démarcation due à leur culture, leur mode de vie, leur phénotype et leurs origines rwandaise et burundaise – lointaines soient-elles – ont causé et continuent de provoquer des sentiments d’exclusion chez leurs voisins de telle sorte que les politiciens en mal de positionnement font de ce thème leur fonds de commerce pour des visées électoralistes.
Balkanisation ou Minembwe vendu aux occupants par Tshilombo !
Cette balkanisation imaginaire n’est pas l’apanage d’un seul individu. Elle est brandie à tour de rôle par les différents extrémistes que ce soit au pays comme dans la grande diaspora congolaise. Nous allons parler de quelques figures de proue de la liste des tribalistes atteints d’un racisme primaire qui se sont illustrés dans cette désinformation manipulatrice de la population.
Ngbanda Nzambo Ko Atumba lui-même « balkanisateur » de par sa politique discriminatoire résultante de la rumination de l’échec cuisant que les Kadogo du Sud-Kivu ont infligé au régime de son oncle croulant de Maréchal, en est le pionnier porte-étendard. Spécialiste en dévoiement des informations, le sieur use volontiers cette rengaine comme son fusil d’épaule à l’endroit de « la nationalité douteuse » des Banyamulenge et appelle constamment les Mai-Mai au soulèvement contre eux. Il prétend que ces Banyamulenge seraient instrumentalisés par le Rwanda pour ce faire. Voir https://www.info-apareco.com/2020/06/22/urgent-la-rdc-en-danger-honore-ngbanda-appelle-a-lunite-des-congolais-contre-la-balkanisation-et-au-rassemblement-de-tous-les-mai-mai/.
Le Cardinal Fridolin Ambongo et ses évêques
Les prélats catholiques représentés par le cardinal Fridolin Ambongo et actuellement l’Evêque d’Uvira Monseigneur Sébastien-Joseph Muyengo ont emboité le pas depuis janvier dernier. La conférence de presse que le premier a tenu à Kinshasa de retour de Beni, à l’Est, nous a fait poser la question de savoir si les prélats des pays de Grands Lacs africains reçoivent une onction de potions magiques anti-tutsis avant leur ordination ! Car, au Rwanda déjà en 1959 avant l’indépendance et en 1994 lors du génocide des Tutsis, leurs seigneurs Perraudin et Misago débitèrent de similaires venins haineux aux conséquences connues de tous, étant des exemples triptyques. Nous avons décrié ce populisme médiatique du Cardinal comme étant un Homo homini lupus Lire : https://fr.igihe.com/cardinal-fridolin-ambongo-le-populisme-mediatique.html.
Que dire encore des prélats pour lesquels la norme du §1er du Code de droit canonique de 1983 demande d’éviter absolument « tout ce qui ne convient pas à leur état » ? Il est clairement que le clergé ne doit pas participer activement à la politique discriminatoire. Sont-ils encore ces serviteurs de Dieu appelés à garder leur troupeau ou à poser comme des loups qui sèment des divisions et dévorent leur troupeau en plein jour ? Reconnaissons que les actes d’un certain clergé dans la région des Grands Lacs africains laisse à désirer, qu’il est condamnable. Au Rwanda, en RDC comme au Burundi dans une moindre mesure, le clergé catholique s’est sérieusement impliqué dans les actes ignobles de tueries de masses, comme en témoignent régulièrement leurs actes et discours.
Freddy Mulongo
L’agitation de Freddy Mulongo journaliste congolais vivant en France fait froid dans le dos. Ce dernier s’est mis à qualifier la récente visite des ambassadeurs (USA et ONU) qui s’étaient déplacés visiter les populations en détresse de la région de Minembwe que c’était pour l’installation d’un chef de district et que ceci constitue un signe de la balkanisation
Lire : https://blogs.mediapart.fr/freddy-mulongo/blog/041020/de-loccupation-la-balkanisation-minembwe-est-vendu-aux-occupants-par-tshilombo. Pourtant, ces diplomates se sont rendus à Minembwe deux jours après l’installation du Bourgmestre de la commune et pour un voyage programmé indifféremment de l’installation du bourgmestre. Mubake Valentin lui, ce transfuge de l’UDPS, estime que l’idée de l’installation est toute autre que la décentralisation mais un projet de balkanisation.
Lire : https://4pouvoir.cd/installation-de-la-commune-de-minembwe-lidee-est-toute-autre-que-la-decentralisation-mais-un-projet-de-balkanisation-estime-valentin-mubake/.
Appel de Kaliba Pardone et Bitakwira Justin : ‘Détruisons tout’ !
En outre, les lilliputiens comme Kaliba Pardone présent à l’installation du bourgmestre sans le savoir retournera sa veste le lendemain de cette cérémonie d’investiture. Un certain Bitakwila Justin, un non-instruit ayant été catapulté ministre on ne sait pas par quelles forces maléfiques des démons de la haine, président du groupe Mai-Mai biloze-bishambuke (entendez détruisons tout) à la tête d’une meute des « bagulugulu bangu » entendez « mes voyous » va lui aussi gesticuler.
Les deux iconoclastes respectivement mubembe et hutu burundais ayant subi sociologiquement une métamorphose et devenu mufulero, agissent par atavisme, car leurs parents ou leurs frères furent adeptes du mulelisme. De quoi se demander s’ils n’ont pas tiré des leçons de l’échec de leurs géniteurs car les fils de ceux qui les ont combattus sont vivants, actifs et plus qu’aguerri. Selon Assézat J. et Tourneux M., (2015) : « Un État chancelle quand on en ménage les mécontents. Il touche à sa ruine quand la crainte les élève aux premières dignités », (les Principes de politique des souverains, p. 461-502).
Les chimériques républiquettes de l’Est
A l’opposé de ce qui précède, nous assistons ces derniers temps aux démonstrations rappelant les vieilles velléités sécessionnistes. Celles-ci s’affichent ouvertement sans que les comploteurs ne soient inquiétés outre mesure. Les Bakata Katanga s’affichent au jour et attaquent la capitale cuprifère sans qu’ils soient démantelés. Leur dernière incursion date du 26/09/2020, faisant 20 morts samedi à Lubumbashi dont 16 miliciens et 4 éléments parmi les forces loyalistes, dont un militaire et trois policiers décédés
Voir aussi : https://actualite.cd/2020/09/27/incursion-bakata-katanga-lubumbashi-le-depute-national-nanou-memba-denonce-des-tueries.
Peu avant, ce 1er juillet dernier à l’aube de la commémoration de la 60ème anniversaire de l’indépendance, Bukavu, capitale provinciale du Sud Kivu, s’est réveillée avec des drapeaux noir-jaune-bleu proclamant une « République du Kivu ». Certaines sources soupçonnent en outre une action des partisans de Vital Kamerhe.
Lire : https://afrique.lalibre.be/52152/rdcongo-une-republique-du-kivu-revendiquee-a-bukavu/.
Damien Grez (2020), dessinateur-éditorialiste franco-burkinabè du journal Jeune Afrique nous indique que le Nobélisé Mukwege qui s’était déjà fait remarqué dans l’affaire des faux massacres de Kipupu et dont le rapport Mapping est sa vache laitière egocentrique à l’insu des autres congolais fanatiques, était cité parmi les « balkanisateurs » et il nous affiche même un twitter et une vidéo de 6 :22 minutes sur YouTube dans lequel ce dernier désapprouvait cette création de la République du Kivu. Serait-il réellement impliqué ? Seul sa conscience est témoin. Seulement, qui se sent morveux se mouche, dit-on.
Voir : https://www.jeuneafrique.com/1011704/politique/chronique-rdc-des-drapeaux-dune-republique-du-kivu-fictive-creent-la-polemique/.
Image source : online
Le mois passé, juste après l’installation des animateurs de la commune de Minembwe, c’est un groupe inconnu et non revendiqué des Babembe qui de son côté a brandi dans les réseaux sociaux un drapeau de sa république de Fizi. Et des messages sonores ont circulé toujours dans les réseaux sociaux appelant les gens qui ne reconnaitront pas cette républiquette de quitter le territoire Fizi. Une façon de dire aux Banyamulenge de Minembwe qui ne se reconnaitront pas dans ladite république de vider les lieux, car la commune est dans ce territoire de Fizi.
L’entrée en danse des « députés nommés » et des prélats catholiques.
Les congolais sont dupés eu leurrés.
Ces velléités sécessionnistes pratiquement impossibles montrent pourquoi les auteurs s’en prennent aux Banyamulenge qui ne peuvent pas du tout être roulés dans ces petits complots de pacotille. Mieux, ces gens-là savent que la communauté Banyamulenge combattra leurs petits bas projets de balkanisation. N’a-t-elle ses nombreux fils dans l’armée nationale y compris plus d’une vingtaine d’officiers généraux ?
De fil en aiguille on comprend l’acharnement sur la légitimité de la tranquillité des Banyamulenge sur leurs collines. Ils sont réellement une menace pour les politiciens congolais mal intentionnés ruminant une revanche sur un chef de l’Etat Fatshi qui veut pacifier cet Est. Là, outre ces politiciens tireurs de ficelles, il a beaucoup de forces hostiles à son entreprise.
Les prélats catholiques avec leur chef Cardinal Fridolin Ambongo qui avaient plébiscité un Fayulu foncièrement divisionniste comme vainqueur aux récentes élections présidentielles savent machiavéliquement cacher leurs ressentiments et rancœurs contre cette politique du Chef de l’Etat. Les ONGs européennes opérant dans l’Est de la RDC rassemblées dans l’EURAC/Réseau Européen pour l’Afrique Centrale ont-elles intérêt à voir cette stabilité revenue et qui passe par l’éradication de tous les groupes armés illégaux qui pillulent dans l’Est de la RDC, y compris leurs chers FDLR et autres RUD Urunana rwandais ? Non ! Une étude ultérieure pourra montrer comment ce Réseau d’ONGs européennes opérant dans l’Est de la RDC auquel s’ajoutent les Casques Bleus de la Monusco n’est pas intéressé à voir un Est de la RDC qui, pacifié, pourra gérer ses affaires d’Etat y compris une bonne et judicieuse régulation de ses richesses du sol et du sous sol en toute indépendance et discipline retrouvée.
En clair, la vindicte que ces politiciens de basse facture tentent de mettre sur les Banyamulenge est motivée par ces diverses intentions cachées. Mais apparemment leur arme est comme un boomerang car à un certain moment le Président Fatshi usera de ses prérogatives pour asseoir son autorité et cherchera une équipe forte capable de ramener l’ordre et la securité sur cette longue contrée. Il aura ainsi éliminé politiquement ces propagandistes de peu de sous dans leurs têtes.
Quant au Bourgmestre de la Commune rurale de de Minembwe, Gad Mukiza, ainsi qu’à ses administrés, on peut espérer que les mesures de surséance de l’installation prises par le Président de la République dans l’unique intérêt de la paix sociale seront levées bientôt après vérification requise. Et nous croyons fermement que le virus de la haine ethnique qui se propage actuellement à la vitesse de celui du Covid-19 ne franchira pas les grilles de sécurité de la Cité de l’OUA surplombant le Mont Ngaliema ou même celles du Palais de la Nation au bord du majestueux fleuve Congo.
In fine, cette ruée sur de Minembwe est un biais cognitif collectif de tout l’intellect congolais, malicieusement entretenu et hautement contaminable. Il suffit d’une étincelle pour que l’innommable, facilement évitable, soit commis.
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