Ce président, aujourd’hui âgé de quatre-vingt-douze ans, physiquement incapable de se déplacer et de signer un document officiel, persiste pourtant à briguer la succession présidentielle.
Tandis que la décadence de la gouvernance camerounaise s’impose au regard du monde, ces deux personnages détournent leur verbe et leur énergie vers des nations étrangères, en particulier la République démocratique du Congo, qu’ils considèrent comme un terrain de prédation intellectuelle et financière, exploitable à loisir par tout flatteur opportuniste.
La duplicité derrière le vernis panafricain
Sous le masque de l’intellectuel éclairé et du défenseur des idéaux panafricains, Alain Foka et Charles Onana révèlent une constance dans l’opportunisme et la recherche de profit personnel. Charles Onana, condamné pour propos négationnistes sur le génocide des Tutsi au Rwanda, démontre à quel point son entreprise littéraire relève de la manipulation et de la propagande, travestissant l’histoire pour servir des intérêts inavouables.
Alain Foka, de son côté, quitta Radio France Internationale sur la pointe des pieds, contraint à la démission pour violation flagrante de la déontologie journalistique. Ces trajectoires témoignent d’une duplicité systématique : derrière le vernis de la réputation et de l’engagement intellectuel se cache une logique de rente et d’opportunisme, un commerce cynique de la reconnaissance médiatique, qui piétine la vérité et le devoir de conscience.
En définitive, Alain Foka et Charles Onana incarnent l’archétype de ceux qui subordonnent l’éthique et la probité intellectuelle à la poursuite effrénée du profit et de l’influence. Leur comportement révèle une propension inquiétante à instrumentaliser la parole et la réputation au service d’intérêts personnels, au mépris de la vérité historique et du devoir moral qui devrait guider tout intellectuel digne de ce nom.
Cette subversion des principes fondamentaux de la réflexion critique et de l’engagement éclairé constitue une trahison manifeste de la mission qu’ils prétendent défendre, laissant entrevoir une dérive calculée et opportuniste, guidée par la seule logique de l’avantage personnel.
Ainsi, derrière l’apparat de la légitimité et de l’autorité intellectuelle se dessine un visage sombre et inquiétant : celui des faussaires de l’intellect africain. Par leurs manœuvres et leurs calculs, ils dénaturent le rôle des intellectuels et des journalistes engagés, transformant la sphère publique en un théâtre d’influence où la manipulation supplante la réflexion honnête.
Loin de servir le progrès des idées et la justice sociale, leur action contribue à fragiliser la crédibilité des voix africaines sur la scène mondiale, trahissant la confiance des populations et corrompant l’essence même de l’intellect et du débat éclairé.

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