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Procès Kabila : une « vengeance politique », selon le CCDH

Redigé par IGIHE
Le 2 octobre 2025 à 10:12

L’ONG CCDH, qui milite pour les droits humains en République démocratique du Congo, a vivement critiqué le procès de l’ancien président Joseph Kabila, estimant que celui-ci aurait été utilisé comme un moyen de vengeance politique.

Le 30 septembre 2025, la Cour militaire supérieure de la RDC a reconnu Kabila coupable de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, de trahison et d’appartenance à une milice armée illégale, l’ancien chef d’État ayant été condamné à la peine de mort.

Le jugement prévoit également le versement de 33 milliards de dollars de dommages et intérêts pour les destructions attribuées à la coalition AFC/M23, dont Kabila est présenté comme le dirigeant.

Pour le président du CCDH, Éloi Lubilansam, ce procès « a été marqué par la partialité, le refus d’accorder à l’accusé le droit à une défense équitable et relevait d’une logique de vengeance », rappelant que « la justice ne devrait pas être un instrument politique ni un outil de vengeance ».

De son côté, le PPRD, parti de Joseph Kabila, a dénoncé une procédure à caractère politique. Son secrétaire exécutif adjoint, Ferdinand Kambere, a déclaré que ce procès « n’a d’autre objectif que de faire taire un homme qui s’est battu pour la réconciliation, la paix et la démocratie dans ce pays ». Selon lui, il s’agit d’« un procès basé sur de fausses accusations, visant à étouffer une voix dissidente face au pouvoir ».

Joseph Kabila a dirigé la RDC de 2001 à 2019, avant de céder la présidence à Félix Tshisekedi. Le 2 septembre dernier, il avait rejeté l’ensemble des accusations, qu’il avait qualifiées de « mensongères ».

Selon l’ONG CCDH, le procès de Joseph Kabila aurait été instrumentalisé à des fins de vengeance politique

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