Désinformation et imposture chez Muyaya

Redigé par Tite Gatabazi
Le 12 novembre 2025 à 04:39

Dans l’arène médiatique, certains semblent avoir fait du mensonge et de la manipulation leur arme de prédilection.

Patrick Muyaya, ministre de la communication et porte-parole du gouvernement congolais, en multipliant propagande, propos falsifiés et informations erronées diffusées à grande échelle sur les réseaux sociaux, s’emploie à brouiller la perception de l’opinion publique.

Sous couvert d’analyse, il s’érige en tribun autoproclamé de la vérité, alors même que ses assertions s’effondrent dès qu’on les confronte aux faits. La désinformation, par sa constance et sa perversité, devient ainsi une imposture qui menace la crédibilité de toute communication officielle et entretient la confusion dans un contexte déjà fragile.

Face à cette mascarade, le ministre rwandais des Affaires étrangères, Amb Olivier Nduhungirehe, reprend le fil de la réalité avec une précision chirurgicale. Sur son compte X, il rétablit les faits : “ le Président Tshisekedi, à l’instar du Président Kagame, avait confirmé sa participation au sommet de Washington, initialement prévu le 13 novembre 2025, avant que l’administration américaine ne le reporte in extremis”.

Il rappelle que “ la réunion visait la signature du Cadre d’Intégration Économique Régionale (CIER), déjà approuvé et paraphé par toutes les parties ainsi que par le médiateur américain”.

Par ce rappel implacable, il dénonce l’inaudible bavardage de Muyaya et expose, au grand jour, la vacuité de ses prétentions à l’autorité informative.

Ce rappel factuel n’est pas qu’un simple correctif : il constitue un avertissement sévère. Dans une région où la diplomatie est une question de survie politique et sociale, distiller des mensonges sous couvert d’expertise revient à trahir l’intérêt public et à fragiliser les mécanismes de paix en cours.

La communication officielle doit donc se fonder sur la véracité irréfutable des faits, et non sur la manipulation ou la confusion. En prenant la parole avec lucidité et courage, le ministre Nduhungirehe illustre que rétablir la vérité n’est pas une option mais un impératif stratégique et moral.

Ainsi, tandis que Muyaya s’enferme dans ses constructions fictives, la réalité, avec son poids implacable, reprend ses droits. La leçon est claire : dans la diplomatie contemporaine, la vérité est une arme plus redoutable que toutes les propagandes et seule une communication rigoureuse peut protéger la crédibilité et la confiance des peuples.

Par sa propagande et ses informations falsifiées diffusées massivement, le ministre Patrick Muyaya cherche à brouiller l’opinion publique

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