Cette institution, créée par l’African School of Governance Foundation, s’inspire des idées issus de plusieurs dirigeants africains, dont le Président Kagame et Hailemariam Desalegn lui-même. Elle a pour objectif, former la jeunesse africaine et de lui transmettre les compétences nécessaires pour relever les défis liés à la gouvernance et au développement du continent.

Lors de son intervention, Hailemariam Desalegn a expliqué : « Tout d’abord, permettez-moi de remercier le Président Paul Kagame, l’un des modèles que j’ai eus dans mon apprentissage du leadership. L’autre dont je suis reconnaissant est Meles Zenawi, que j’ai remplacé en tant que Premier ministre. Mon expérience peut être utile à la jeunesse ici, car, à l’époque où ils exerçaient leurs responsabilités, j’étais Premier ministre adjoint et je suivais de près chacune de leurs actions. »

L’ancien dirigeant a également évoqué ses discussions avec le Président Kagame lors de visites à Addis-Abeba, des échanges qui ont donné naissance à l’idée de la NEPAD. « Je sais que le Président Kagame souhaitait que quelqu’un puisse poursuivre ces responsabilités, étant donné qu’il était impossible pour eux de suivre la mise en œuvre de ces discussions du fait de leurs charges cruciales en tant que dirigeants. », a-t-il indiqué.

Selon Hailemariam Desalegn, l’Afrique doit adopter une mentalité axée sur le développement, car selon lui, ils ont la capacité de le faire. Il a cité en exemple des pays asiatiques tels que Singapour, la Corée du Sud et la Chine, qui sont passés de la pauvreté à la prospérité économique, tandis que l’Afrique, malgré son potentiel, reste largement dans la précarité. « L’élément le plus important réside dans des idées solides et de valeur », a-t-il souligné.

Interrogé sur les principaux défis de son parcours, il a expliqué que les responsables politiques rencontrent de nombreux obstacles, mais que, pour lui, la plus grande difficulté a été de diriger les cadres supérieurs au sein de son parti. Il a également insisté sur la nécessité de renforcer la gouvernance en Afrique et d’instaurer de nouvelles pratiques adaptées aux jeunes générations : « La pensée et le comportement responsables ainsi que la bonne gouvernance sont essentiels. Nos enfants et notre jeunesse ne devraient pas continuer à faire les choses comme nous le faisions ; nous devons commencer dès maintenant. »

Hailemariam Desalegn a conclu en remerciant le Président Kagame pour la confiance qu’il lui a accordée, tout en rappelant que la construction d’un héritage durable est un parcours exigeant, mais essentiel pour l’avenir de l’Afrique.

L’ancien Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn, considère le Président Paul Kagame comme un exemple de leadership et d’engagement pour le développement de l’Afrique

Cette institution, créée par l’African School of Governance Foundation, s’inspire des idées issus de dirigeants africains, dont le Président Kagame et Hailemariam Desalegn