La décision, prise par les autorités provinciales du Nord-Kivu sous l’égide du Vice-Gouverneur Amani Bahati Shadrack, d’annuler l’ensemble des dettes d’eau et d’électricité contractées avant février 2025, s’inscrit précisément dans cette logique de rupture salutaire : celle d’une gouvernance qui choisit de replacer l’homme au centre du projet politique.
En allégeant le fardeau économique qui pesait sur des foyers déjà éprouvés par l’insécurité, l’exil et la précarité, cette mesure n’est pas une simple disposition administrative, elle est le signe tangible d’une révolution éthique, d’un retour à l’essence même du pouvoir : servir, protéger et soulager.
La révolution véritable ne se nourrit pas de slogans : elle s’incarne dans la dignité retrouvée du citoyen, dans la restauration de sa confiance envers des institutions redevenues humaines. Là où les gouvernements antérieurs ont souvent confondu développement et prédation, le mouvement révolutionnaire, incarné ici par l’AFC/M23, choisit la voie de la proximité et de la responsabilité.
Il rompt avec une logique d’indifférence pour instaurer une gouvernance de compassion active, où la justice sociale n’est plus une promesse abstraite, mais une expérience vécue. C’est en cela que cette mesure trouve toute sa portée symbolique : elle consacre le citoyen comme cœur battant de la reconstruction, non plus comme spectateur du changement, mais comme en étant le bénéficiaire immédiat et légitime.
Le citoyen au centre : l’essence morale et politique de la révolution
Une révolution authentique se mesure à la profondeur de son humanisme. Elle ne consiste pas seulement à remplacer des élites ou à modifier des institutions, mais à réinventer le rapport entre l’État et le citoyen.
En annulant les dettes qui asphyxiaient des familles entières, les autorités du Nord-Kivu posent un acte fondateur : celui de la réconciliation du pouvoir avec le peuple. C’est un signal fort envoyé à une population longtemps marginalisée, que la révolution n’est pas une abstraction idéologique, mais une main tendue, un souffle nouveau, une promesse tenue.
Cette décision illustre une conception du développement où l’économie n’est plus pensée comme une mécanique froide de chiffres et de bilans, mais comme une politique du bien-être collectif.
Elle rappelle que le progrès ne se décrète pas dans les conférences, mais se bâtit dans le quotidien des foyers : là où l’eau coule à nouveau, où la lumière revient, où la vie reprend ses droits. En effaçant les dettes, la révolution efface symboliquement la dette morale d’un État longtemps absent.
Elle rétablit la justice sociale et redonne à chaque citoyen la fierté de participer à la reconstruction d’une société équitable et prospère.
Ainsi, l’AFC/M23 démontre qu’une révolution véritable n’est pas une promesse de chaos, mais une refondation de l’ordre, où la politique se fait service et où le pouvoir devient bienveillance.
Mettre le citoyen au centre de toute stratégie, c’est rappeler que la seule légitimité durable d’un pouvoir réside dans la dignité retrouvée de son peuple.














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